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AEROBIC : le bien-être physique et « social »

Aussi souriante que dynamique, Ghislaine Pardeilhan est bénévole responsable de l’activité aérobic au Laü. Une discipline découverte dans notre M.J.C. en tant que participante et qu’elle anime aujourd’hui avec un enthousiasme des plus communicatifs. Au-delà du bien-être physique que prodigue l’exercice, c’est aussi sa dimension sociale qui nous séduit.

« Vous avez dit Educ’ pop’? »

« Une éducation du peuple, par le peuple, pour le peuple », c’est l’une des définitions de l’éducation populaire que retenait Christian Maurel, penseur et acteur reconnu de ce mouvement, lors de sa récente intervention dans le cadre des « Rencontres du Laü« . Au-delà du fait qu’elle s’applique dans des domaines débordant largement les disciplines académiques, c’est d’abord ce positionnement pédagogique qui traduit le mieux les visées de l’éducation populaire et que l’on retrouve dans les statuts de notre association[1].

Une intention qui illustre fort justement le parcours associatif de la bénévole :

« J’ai commencé l’aérobic en suivant des cours au Laü, avant que l’on me propose de m’investir et d’animer l’activité, explique Ghislaine Pardeilhan. J’ai suivi différents stages d’aérobic, complétés par des apports théoriques issus de lectures et visionnages divers dont des emprunts au stretching et au pilates par exemple mais c’est surtout par la pratique en situation d’enseignement et les retours des élèves que je construis mes séances pédagogiques, en fonction de leurs niveaux et besoins. Je fais « ma popote » ! ».

Pensés sur des cycles de 6 semaines avec pour visée le travail des différentes parties du corps le long de la saison, ses cours d’aérobic – durant 45 min- se veulent plus qu’une séance de sport au sens strict :

« L’idée est de dispenser des enseignements accessibles, que l’on peut retenir et réitérer chez soi. D’ailleurs, il m’arrive exceptionnellement lors d’un empêchement de laisser mon programme aux élèves confirmés pour qu’ils fassent cours eux-mêmes et cela se passe bien. Ce qui illustre bien ce rapport de confiance voire de complicité qui nous lie toutes le temps d’une séance : ce sont d’abord des moments de détente où l’on se retrouve en laissant les petits soucis au vestiaire. L’aérobic permet de faire du sport en musique, avec un rythme dynamique très communicatif. Moi je veux d’abord que les gens se sentent bien. Mes élèves proviennent de tous les milieux, mais le temps d’un cours, il n’y a plus de distinction sociale, religieuse ou culturelle, simplement le plaisir de se détendre ensemble, il y a une réelle mixité. Cela se ressent vraiment dans l’ambiance générale et, au-delà des bienfaits physiques évidents qu’apporte l’activité, c’est aussi ce « bien-être social » qui séduit et que j’affectionne particulièrement. »

 

Le bénévolat, une affaire de réciprocité

 

On dit des bénévoles qu’ils donnent beaucoup, mais ils reçoivent tout autant ! La préparation et la dispense de ces cours me demandent un certain investissement, qui peut parfois être chronophage mais pour autant, je ne pourrais pas m’en passer. J’ai même refusé une proposition d’affectation professionnelle qui m’intéressait parce qu’elle aurait été incompatible sur mon planning avec mon bénévolat. J’aime passer ces moments de détente sportive avec le groupe et surtout voir que le plaisir est partagé, que des personnes qui ne se seraient probablement pas côtoyées à l’extérieur prennent du plaisir à se retrouver ici. Il y a même des amitiés qui se nouent. Toutes les élèves sont bienveillantes entre elles, surtout avec les nouvelles arrivantes et cela se ressent vraiment. C’est une bouffée d’oxygène social que l’on vient prendre aussi.

D’ailleurs, trois moments conviviaux, apéritifs ou repas, viennent rythmer l’année en dehors des cours (octobre, janvier, juin) pour renforcer encore ces liens. »

 

Les horaires de l’activité sont visibles ici, il ne tient qu’à vous de franchir le pas.

[1] « La M.J.C. – M.P.T. du Laü ouverte à tous, offre à la population, aux jeunes comme aux adultes la possibilité de prendre conscience de leurs aptitudes, de développer leur personnalité et de se préparer à devenir les citoyen(ne)s actifs(ves) et responsables d’une communauté vivante. Elle assure la formation des bénévoles qui s’impliquent dans la structure.  » (extrait des statuts du Laü)

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