Conférence : Responsabilité publique et violence chez les jeunes
Actualité publiée
le 11 janvier 2023
laissez moi tout d’abord vous souhaiter, de la part du Laü et ses équipes, une excellente année ainsi que nos meilleurs vœux !
Pour commencer 2023 sur une note culturelle, nous vous invitons dès le 20 janvier prochain à notre prochaine Rencontre du Laü, programmée à 20h30. La formule de nos rencontres reste la même : des conférences-débat ouvertes à tous, animées par des intervenants de qualité qui portent un regard éclairé sur un sujet de société. Une « mise en réflexion » partagée qui se voit nourrie, dans un second temps, de vos interventions, questionnements et idées.
Intitulé : « Questions d’éducation… Responsabilité publique et violence chez les jeunes », cet évènement sera animé par Jean Marie Petitclerc. Polytechnicien, prêtre, éducateur et chercheur en science de l’éducation, Il partagera avec nous son analyse et réflexion sur ce sujet auquel il consacra sa carrière. Un regard d’ensemble, nourri de sa riche expérience auprès des jeunes, acquise autant sur le terrain, dans des structures d’accueil, qu’au sein des espaces universitaires. “J’essaie de penser en homme d’action et d’agir en homme de pensée,” confiait-il dans le cadre d’une interview.
Selon Jean Marie Petitclerc, « les périodes de mutations génèrent toujours de la violence. Or nous vivons actuellement une profonde mutation sociétale. Le chercheur Identifie trois modalités à travers lesquelles les jeunes peuvent avoir recours à la violence. Elle peut être un « mode d’expression » quand le langage est inaccessible, un « mode d’affirmation de soi » pour les jeunes ayant une très mauvaise image d’eux-mêmes ou encore un « mode d’action » quand elle sert une intention de peser sur le cours des évènements.
Sanctionner ou accompagner un jeune implique donc d’avoir identifié au préalable la modalité d’action dans laquelle il s’engage, c’est à dire le type de violence auquel on fait face. Car la paix relationnelle cela s’apprend. Quant aux sanctions données, elles se doivent d’être pertinentes et cohérentes par rapport à la faute commise et à aux conséquences de l’erreur. Fermeté vis-à-vis des actes commis et respect de la personne, voilà selon Jean Marie Petitclerc une association efficace pour faire autorité et aider le jeune à améliorer son comportement et la qualité de sa relation à lui-même ou aux autres. »
Comme d’habitude, cette rencontre est gratuite, ouverte à toutes et à tous. Venez enrichir ce moment de votre présence, nous vous y attendons nombreux ! A bientôt au Laü 😉